Classement sans suite
Théâtre - Inspiré d'un documentaire
Avec la collaboration exceptionnelle de l’Orchestre de l’Opéra Royal de Chambre de Wallonie
Pianiste, improvisateur, imitateur et chanteur, Roberto d’Olbia est plus qu’un homme-orchestre : c’est un fantaisiste qui, sur les registres classiques, rock, jazz, blues et variétés, explose d’originalité et de malice. Peut-être l’avez-vous déjà remarqué dans les huit minutes des best of de l’été (France 2 et TV5 Monde) où il chantait le duo final de « Carmen », se déchaînait dans le rock d’Elvis Presley et imitait Julio Iglesias ?
Roberto d’Olbia investit la scène dans ce spectacle. Une histoire dans l’histoire : celle du petit Roberto, fils de pêcheur fou amoureux du piano, racontée avec un gag par minute sur un registre musical illimité. Le débutant pianote un « Au clair de la lune » qui grossit, s’amplifie dans une déferlante de variations qui dérapent en swing puis rock-jazzy, revient à Chopin et Debussy,...
Le charme et la drôlerie de Roberto font oublier la difficulté des performances, son spectacle est un crescendo éblouissant d’inventions et d’imitations. Impossible de compter les morceaux de ce patchwork musical. Le clou de la soirée ? La séquence « Pavarotti et Domingo guest-stars à la RAI » : imitant parfaitement les voix et la facon des deux « ténorissimos », il chante de grands airs d’opéras, rebondit sur Paolo Conte, Richard Cocciante...
Epoustouflant, touchant, Roberto d’Olbia met le moral au beau fixe.